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She has the Stockholm syndrome.
22 juillet 2009

Septembre, en attendant.

Ma vie n'a jamais été aussi ressemblant à un patchwork. Des fragments éparpillés, des instants démantelés, on a arraché le corps de la tête, et inversement. Plus rien n'est sous contrôle, tout foire, tout se casse la gueule, tout valse, tout semble crier à la fuite.
Et puis, au bout, le silence.
Quelle drôle de sensation de ne plus pouvoir contrôler sa vie, les gens qui en font partie, et toi, au final. Car oui, au bout du compte, c'est bien toi que tu ne contrôles plus. Tu es la dernière de la liste mais tu passes toi aussi à la trappe. Tu te poses des questions existentielles, celles que tu te posais avant pour rire. Qui suis-je, est-ce que ma vie me convient, où vais-je, pourquoi, et tant d'autres interrogations.
Oui, pourquoi ma vie se casse violemment la gueule. Pourquoi j'ai l'impression qu'on l'a lancé sur le macadam et qu'un bruit sourd en ressort L'explosion de mon existence, où finalement, tout tenait à des fils très fragiles. J'aurais tant voulu que tous ces éléments soient suspendus à de grosses cordes bien solides. C'est lorsque tu emploies le conditionnel que tu constates concrètement que cela n'existe pas chez toi.
Alors, tu cries de tout ton cœur et de tout ton âme. Ou tu te plonges dans le plus profond des silences intérieurs.

Ici, sera un brouillon de vie. Parce que de toute façon, ma vie n'est pour l'instant que ça. Un chantier qui ne demande qu'à reprendre les travaux. Mes pensées brûlantes et impulsives y seront exposées. Parce qu'on ne peut pas crier dans la vie réelle. J'ai constaté à plusieurs reprises que pour être entendu et accepté, le cri doit avoir l'écho que tout le monde souhaite. Et si l'on a le malheur de ne pas sortir le son attendu, les représailles sont lourdes, très lourdes. Ici, aucune censure. Je peux faire surgir mes pensées les plus inavouables ou les plus criantes. Des pensées intérieures criantes. Idée à la fois drôle et ironique.

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